Le costume distinctif des habitants d’Ossun appelé aussi costume burrarié est signalé dès le XVII ème siècle, comme déjà ancien.

 

Il se composait essentiellement d’un pourpoint bleu rembourré aux épaules de larges bourrelets galonnés et soutachés de broderies de fil blanc, d’un haut de chausse bouffant comme les culottes des cent Suisses de la garde d’Henri IV ; un surtout à manches plissées remplaça plus tard le pourpoint. La coiffure était un béret plat et rond. La ressemblance entre les vêtements des «　beurrayres　» et ceux du baron d’Ossun laisse supposer que ce costume pouvait être à l’origine une livrée : presque tous les habitants d’Ossun était en effet vassaux du baron. Cela expliquerait pourquoi en 1794, la municipalité républicaine en interdit le port comme un souvenir trop voyant du passé aristocratique.

 

Passé la terreur jacobine, les habitants reprirent leur vêtement local, et à sa première visite dans les Pyrénées, Napoléon 1er voulut être escorté de Pau à Tarbes par quarante Ossunois en tenue de fête.

 

L’anglais Swinburne note, au cours d’un voyage en France, que ce vêtement date d’au moins du règne d’Henri IV et a une origine antérieure au XVI ème siècle.

 

Le port du costume Ossunois était tombé en désuétude lorsque la société «　 Les Vaillants d’Ossun　», transformée aujourd’hui en chorale régionaliste sous le nom des CANTAYRES DERA BIGORRO, entreprit avec succès de le reconstituer et de le faire revivre.

 

Aujourd’hui, le costume des hommes se complète d’une longue cape de bure rouge, vêtement très apprécié de nos bergers. Les dames s’ornent d’un capulet, vêtement traditionnel, servant à la fois de coiffe et de châle.